Vuillafans

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Un village accueillant

Touristes ou gens de passage dans la vallée, n’hésitez pas à faire une halte à Vuillafans. En effet, le village dispose d’une belle offre d’accueil touristique avec de nombreuses possibilités d’hébergements et de restauration sur place.

Le territoire de Vuillafans s’étend de part et d’autre de la Loue qui entaille profondément le plateau d’Ornans. A mi-chemin entre Besançon et Pontarlier, le village d’environ 800 habitants est le seul de la vallée à posséder toutes les commodités nécessaires à son fonctionnement. Vous y trouverez en effet plusieurs restaurants, une épicerie, une boulangerie, une boucherie, un salon de coiffure, un cabinet médical, une pharmacie et de nombreux hébergements (gîtes, camping et chambres d’hôtes). Village construit par les vignerons, Vuillafans dispose aussi de vignes, sur les coteaux abrupts de la rive droite de la Loue. Exploitées par un vigneron indépendant, elles sont à l’origine de diverses productions de vin de pays de Franche-Comté.

Au cœur de la haute vallée de la Loue, Vuillafans vous offre également une large palette d’activités variées pour tous les publics : randonnées pédestres ou à VTT (nombreux itinéraires au départ du village), escalade et via-ferrata, descentes en canoë sur la Loue, sans oublier la découverte de la vallée, au patrimoine riche (musées, églises, châteaux), à la nature généreuse et aux paysages à couper le souffle.

Points remarquables

L’église de l’Assomption

L’église construite entre 1431 et 1522 est remarquable par son clocher massif, son portable, son retable du début 17ème, ses sculptures et ses tableaux de l’école suisse qui indiquent que cette partie de Vuillafans dépendait des Sires de Châteauneuf dont les domaines s’étendirent durant des siècles dans notre régions, et autour du lac de Neuchâtel et Fribourg.

La maison de Gérard Balthazar

La maison de « GERARD Balthazar » assassin du Prince d’Orange. En 1584, GERARD Balthazar assassina le Prince d’Orange fondateur du Pays-Bas. Il a donné son nom à l’une des rues les plus pittoresques de notre village. Cette histoire rappelle les luttes sanglantes que se livrèrent aux XV ème et XVI ème siècles divers souverains pour imposer leur pouvoir et leur religion. Cette lutte fut plus intense encore dans la région où le Cardinal de Granvelle, chancelier d’Espagne, et le Prince d’Orange, étaient  des notables importants. Le jeune Balthazar fut exécuté après d’effroyables tortures.

La Statue de Saint-Vernier

Patron des vignerons, dans la vallée, rappelle l’importance qu’eut la vigne dans la vie du village. Une fête tournante est organisée fin janvier, en son honneur, dans les localités de la Haute Loue.

Le Prieuré

Monastère des Capucins commencé en 1668 fut achevé en 1672. Les moines bâtirent leur couvent avec l’aide des habitants, Jeanne de Poitiers, Seigneur de Châteauvieux, donna le terrain et les pierres de Châteauneuf, alors en ruines. Les Capucins vivaient simplement et se nourrissaient de leurs produits. Ils devaient prêcher et s’occuper des malades. Le monastère fut vendu en 1791 durant la révolution.

Moulin à aube

Les vignes de la Vallée de la Loue ont quelques siècles d’histoires mouvementées

Il faut retenir qu’à l’époque romaine, les premiers plants de vignes ont été importés.

Plus de mille hectares ont couvert les versants de cette vallée de Mouthier-Haute-Pierre à Ornans. Les particularités économiques et la topographie des lieux ont privilégié la viticulture par la pente des flancs ne pouvant accueillir que des troupeaux de caprins ou d’ovins. Encore moins de cultures céréalières dépendantes à cette époque d’une mécanisation basique (cheval/charrue) impossible avec trente-cinq pour cent de pente (35 mètres de pente pour 100 mètres de distance).Un virage industriel a permis aux habitants de conforter leurs revenus par la construction de barrages et de martinets destinés à la transformation du métal à froid. Des milliers de tonnes de clous aux divers usages sont sortis des usines de la vallée en direction des pays du monde entier. Des chaudronneries réputées pour leurs pompes à bras à usage domestique ou destinées aux sapeurs-pompiers ont été reconnues pour leur qualité. Signalons une spécialité de fabrication des « vis d’Archimède de Vuillafans » toujours fabriquées mais ailleurs. Toutes ces industries utilisaient la Loue comme source d’énergie et l’avènement de l’électricité allait permettre de délocaliser (déjà !) les lieux de production vers des contrées plus importantes et plus accessibles. 

Ce passé métallurgique persiste de nos jours avec Alstom pour la fabrication, la recherche et le développement des moteurs destinés aux métros, TGV et locomotrices plus courantes, avec Rivex ITW équipementier automobile, Soudatol spécialiste en tôlerie fine de haut niveau ; ces entreprises sont les fleurons de l’industrie de pointe dans leurs domaines.

L’arrivée du chemin de fer pour transporter toutes ces productions a apporté les vins du midi et une concurrence farouche en termes de quantité et de typicité avec un prix de revient plus que modeste et a donné le coup de grâce aux multiples producteurs viticoles dépendants des rigueurs météorologiques parfois cruelles de notre région.

En mille neuf cent cinquante les vignes avaient pratiquement disparu en tant que production commercialisée. Mis à part quelques particuliers l’abandon fût général. Le chemin de fer, l’industrialisation, le phylloxéra avait mis à bas la viticulture.

Les derniers vendangeurs de l’époque se sont jurés de faire revivre les vignes à Vuillafans. Ils ont fondé l’association RURANIM, planté près de sept hectares financés par environs mille six cents souscripteurs pour acquérir, planter et récolter le précieux vin de Vuillafans. Ce fut un succès. Mais les pionniers ont pris de l’âge, l’entente du départ s’est érodée, le vigneron a repris l’affaire à son compte avec des catastrophes dûes au gel, aux maladies, le conduisant à l’arrêt de l’exploitation.

Aujourd’hui un trio de jeunes entrepreneurs est sur le point de réussir à gagner le pari de la renaissance.

La remise en ordre des cépages Chardonnet, Pinot noir, Trousseau, Gamay arrive en 2018 à nous faire espérer une récolte digne de ce nom. Encore quelques mois après les vendanges et nous serons en mesure de déguster une vinification élaborée par deux professionnels issus l’un de l’école de Beaune et Meursault et le second de l’école de Riquewihr. Gages de qualité…..

À vivre

  • Une randonnée pour admirer les magnifiques paysages autour de la Loue
  • Une via ferrata ou de l’escalade pour découvrir une nature généreuse et des panoramas grandioses

Spécialités

  • Salaisons de Longeville
  • Vins de Vuillafans
  • Croûte forestière et morilles
  • Truites pochées au vin jaune
  • Veau franc-comtois
  • Coupe glacée aux griottines de Fougerolles
  • Miel du Haut-Doubs.

Informations pratiques