Gy

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Une cité au passé viticole

La position de Gy est une des plus belles de la Franche-Comté ; bâtie sur le penchant de côteaux couverts de vignes, ce village a vue sur un vallon des plus riches et des plus fertiles. Son vieux château domine, et de cet édifice vaste et majestueux, le regard embrasse un horizon immense …

Habitants : 1025 Gylois

Cité tout en relief, avec sa structure de bourg castral où partie haute et ville basse sont reliées par un escalier, Gy avec son riche passé et son patrimoine offre de belles ressources. Une autre caractéristique est donnée au bourg par les magnifiques entrées de caves indiquant que le travail de la vigne et du vin a longtemps modelé la vie du pays.

Escaliers
Entrée de cave
Centre du Village
Centre du village

Dans le bourg, la prédominance de la pierre, la sobriété des façades dégagent une atmosphère quasi-religieuse et rappellent que Gy fut la principale seigneurie des archevêques de Besançon et leur refuge en cas de difficultés avec les citoyens de la ville épiscopale.

Les bouleversements les plus marquants ont lieu à la Révolution avec la vente de biens du clergé comme les halles, la maison de la dîme, le château, ses jardins et dépendances qui seront aménagées en demeures particulières. Aujourd’hui de beaux monuments sont les témoins d’une époque où Gy était la cité de repli et de sureté des archevêques de Besançon, où des femmes et des hommes ont travaillé dur dans les coteaux des Monts de Gy pour y produire un vin de très grande renommée.

Cabane de vigne

Les points remarquables

Le château

Importante forteresse féodale, propriété des archevêques de Besançon pendant 700 ans, elle a été plusieurs fois reconstruite et réaménagée par le cardinal de Choiseul au XVIIIè siècle. Mais c’est à l’ancien chancelier des Pays-Bas, François de Busleiden (1499-1502) que l’on doit, entre autres, la tour de plan octogonal. Flanquée d’une tourelle en encorbellement, elle abrite un escalier à vis couronné d’une pièce voûtée d’ogives, permettant d’accéder aux étages. Sa façade reste de style gothique et se prolonge par une galerie. Cette tour a été classée monument historique en 1922.
À la Révolution, le château devenu bien national a été morcelé en plusieurs lots. Aujourd’hui le bâtiment est une propriété privée.

L’église Saint-Symphorien

Son architecture simple et élégante est inspirée des principes de la basilique romaine.

L’église Saint Symphorien, première église néo-antique de la Haute-Saône, compte sans doute parmi les plus beaux fleurons du patrimoine régional.
Construite entre 1769 et 1774, sur les ruines de l’ancienne église, d’après les plans de l’architecte Henri Frignet qui s’est inspiré du plan de la basilique romaine, style qui venait de se manifester en France à l’instar de l’église Saint Symphorien de Versailles, Saint Philippe du Roule à Paris ou encore à Saint-Germain-en-Laye.

Dès que l’on franchit le porche sombre qui masque la nef, l’intérieur, imposant et solennel, allie grandeur et simplicité, élégance et sobriété. Le baldaquin, qui habille le chœur et la chaire « en bonbonnière », apporte une note baroque qui équilibre la rigueur de l’architecture. Les retables latéraux en bois sculpté du XVIIIè font partie de la liste des retables remarquables du département.

La Fontaine à Pavillons

Ce monument de type urbain est situé sur une petite place aménagée le long de la Grande-Rue. Les travaux ont débuté en 1826 d’après un projet de l’architecte vésulien Jean-Baptiste Ridoux. Après une interruption, l’ouvrage est finalement érigé entre 1830 et 1835 par les architectes César Convert et Alphonse Delacroix. C’était le point principal d’alimentation en eau de la ville basse. Suivant une composition pyramidale, l’édifice comprenait un réservoir de plan rectangulaire, surmonté d’un château d’eau en forme de temple dorique contre lequel s’appuyaient trois bassins concentriques en cascade. Le fronton est orné d’un amour encadré d’animaux aquatiques et de salamandres dans les écoinçons des quatre arcades. Des transformations furent réalisées en 1867, suivant les plans de l’architecte Girod de Pontarlier. Les trois bassins ont été supprimés et remplacés par un seul. Au centre a été élevé un socle en pierre de taille destiné à recevoir une statue ou un groupe sculpté. L’édifice est inscrit au titre des monuments historiques depuis 2011.

L’Hôtel de Ville

Les locaux de la mairie-école située dans le bourg devenant trop exigus, la construction d’un bâtiment plus imposant devenait nécessaire. Le choix de l’emplacement de ce nouvel édifice s’est porté sur l’ancien champ de mars, en face du « Prélot ». En 1848, les premières pierres furent jetées selon les plans de l’architecte bisontin Alphonse Delacroix et les travaux furent terminés en 1850. Elle allie un portique à colonnes doriques cannelées sans base à un étage percé de fenêtres rectangulaires à fronton triangulaire. A noter le jeu des différents appareillages de la pierre de taille. Le maître d’œuvre, architecte, peintre, dessinateur et archéologue fut l’un des derniers grands créateurs dans la région. A cette époque une promenade publique entourait l’hôtel de ville : massifs floraux, allées et bassins à la française donnaient à l’édifice une grande solennité.

La chapelle Notre-Dame du Sacré-Cœur

Implantée au lieu-dit « Le Calvaire » et dominant Gy, cette chapelle fut construite en 1870 à la suite d’un vœu demandant à la Vierge que Gy soit épargné lors de l’invasion prussienne. Ce vœu est toujours visible dans l’église paroissiale.
La structure d’un gothique moderne est en bon état et l’intérieur a été rafraichi, les travaux ayant été confiés à Sylvie Griffon, artiste peintre. Cette rénovation a permis d’obtenir un résultat d’une rare qualité, redonnant à cette modeste nef un éclat depuis longtemps disparu. C’est un lieu de prière et de méditation où les promeneurs peuvent faire une halte spirituelle tout en parcourant les Monts de Gy. Pour s’y rendre, prendre le chemin de randonnée montant depuis la place de l’église.

À faire

Sentiers pédestres balisés ; traversée du chemin de St Jacques de Compostelle ; sentiers VTT, parcours de la cité avec le plan cavalier.

À vivre

  • Mars : trail des Monts de Gy
  • 1er mai : marche gourmande
  • Juin : travers des Monts de Gy – VTT
  • Juillet : marché nocturne
  • Septembre : concours national handipétanque
  • Décembre : marché de la Saint Nicolas

Les spécialités

La cuvée de l’Archevêque (vin vieillit en fût de chêne au château – vignoble Guillaume)

Informations personnelles

11 Grande Rue – 70700 GY –

tel : 03.84.32.93.93