« Au 1er de gueules à l’épée basse d’argent, au 2è d’argent à la clef renversée de gueules« .
Habitants : 2200 Jougnards
Perché sur un promontoire dominant le paysage, Jougne matérialise la porte de France sur l’axe Suisse-Jura. Au débouché d’un des rares cols de la chaîne du Jura, ce passage était fréquenté dès l’époque gallo-romaine, et surement connu dès le Premier âge du fer. Au Moyen Âge, la commune devient une voie commerciale et monastique. Mais c’est aussi au carrefour de l’histoire une porte péage très fortement liée à la maison de Jean de Chalon et une cité fortifiée avec ses remparts et ses portes donnant accès au vieux Jougne. Au fil des siècles, la cité ne fait que se développer jusqu’à l’essor industriel fin XIXè siècle. C’est une cité avec ses alpages, ses forets – havre de paix de la faune – une terre de ski et de randonnées.
À voir
L’église et la chapelle
La Chapelle Saint-Maurice, classée Monument historique est un joyau comtois de l’art roman du XIIè siècle. Témoignage d’un prieuré érigé par les bénédictins, la chapelle avec sa crypte daterait du milieu du XIIè siècle. L’édifice était contrebuté par une abside à trois pans coupés. La nef unique, couverte d’une voûte en berceau brisé est rare en Franche-Comté.
Le Monuments aux morts
Le Monument aux morts de Jougne, a été réalisé par l’architecte Paul Robbe en 1924, il a fait poser son fils pour la réalisation de l’écolier. Le monument dont les sculptures sont dues à Albert David et Joseph Le Morvan, est inscrit au titre des Monuments historiques en 2004.
Un socle en granit supporte un groupe en marbre de Carrare composé de 5 éléments : au centre, un livre où sont gravés les noms des 50 soldats de la commune tombés lors de la Première Guerre mondiale et ceux de 2 soldats morts au cours de la Seconde Guerre mondiale. Ce livre est surmonté de la statue de Marianne coiffée du bonnet phrygien, brandissant un flambeau de la main droite et tenant une couronne de laurier de l’autre main. À gauche, un obus est entouré d’une guirlande de laurier. À droite se tient un poilu équipé au repos, l’arme au pied qui regarde les passants. Sur le dernier degré du socle un écolier, cartable sous le bras, tournant le dos à la place, lit le nom des soldats morts pour la France. Le dos du socle présente un bas-relief intitulé l’attaque, signé Albert David.
La statue de l’écolier, accidentée en 1925, a été réparée par le sculpteur Georges Laëthier de Besançon. L’écolier se tient désormais une marche plus haut et porte son cartable de la main droite alors que celui-ci était originellement placé en bandoulière.
À faire
Le sentier thématique de la Jougnea, où sont évoqués plusieurs siècles de la vie de la cité, relatant le passé industriel et culturel du village.
Spécialités
- Truites de la jougnena
- Escargots
- Croûte aux morilles
Informations pratiques
- Localisation : 5 min de Métabief (gare), 15 min de Pontarlier
- Cités de caractère à proximité : Mouthier-Haute-Pierre (43km), Morteau (47km)