Lormes

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Ville de l’art et de la couleur

Photographes, peintres, sculpteurs ouvrent leurs ateliers et leurs boutiques à Lormes. On y trouve aussi des festivals de musique : festival « C » et festival de la cour Denis, la course de côte de Narveau, des expositions, les rendez-vous réguliers de Jazz-Club local.

L’histoire de Lormes

La ville de Lormes est une antique cité, érigée en paroisse avant le Xè siècle. Le nom de Lorma est mentionné en 1085 dans la Chartes des Gaulles. Les archives de la Nièvre nous livrent d’autres appellations : Castrum de Ulmo en 1157, Ulma puis Ulmus en 1300, et L’Orme en 1420.

En 1223, Hugues III Baron de Lormes affranchit les habitants de Lormes ; devenus libres, ils s’érigèrent en commune et se donnèrent des échevins et un corps municipal composé de douze notables pour administrer la commune.

Lors des siècles qui suivirent, la ville connut beaucoup de vicissitudes : épidémie de lèpre au XIè siècle ; au XIIè, peste, guerres, disettes et famines. En 1412, les Lormois qui avaient pris le parti Bourguignon sont vaincus par les Armagnacs et les deux châteaux du lieu sont détruits. La ville subit encore plusieurs sièges, en 1570 et en 1591, où les remparts et le courage des femmes et des hommes sauvèrent la cité.

Lors de la tourmente révolutionnaire, les Lormois prêtèrent en grand nombre le serment civique, puis participèrent à l’inauguration du Temple de la raison en 1794, dans l’enceinte de l’église du XIIè siècle (dont on peut admirer le tableau par Corot, au musée de Hartford, Connecticut-USA).

Joseph-François Le Lievre, marquis de La Grange, commandeur de l’ordre royal de St-Louis, lieutenant général des armées du roi, en 1785 fait dresser les plans des anciens murs de Lormes par Louis Barbier, arpenteur royal. Le 6 août 1786, il donne l’autorisation de démolir la Halle. Puis ensuite les remparts furent donnés aux riverains. Tous les biens et restes de la baronnie de Lormes-Chalon furent  vendus en détail au début des années 1800. La conséquence en est qu’aujourd’hui, il ne reste que peu de vestiges de ces anciens temps.

À l’évocation de ce Lormes ancien, où les Lormois furent des morvandiaux riches d’histoire, il faut maintenant s’attacher à la vision de ce qu’il faut sauvegarder, ce qui peut encore l’être. Un patrimoine plus récent tend les bras aux visiteurs, avec ses lavoirs, avec la chapelle du Vieux-Château, avec la bascule, mais aussi ses paysages et ses sites remarquables ; La Justice, où le gibet a laissé place à une table d’orientation, les gorges de Narveau où s’écoule en cascatelles la rivière de l’Auxois, l’étang du Goulot dont tous les jours de nombreux habitants font le tour, les promenades situées entre l’Hôpital et les restes de l’ancien Château de la maison de Challons, au site du Moulin du bois, un havre de paix.

La commune au début du XXè siècle comptait 3000 habitants, de très nombreux commerces, des foires importantes, 36 cafés auberges ou restaurants. Le déclin  dû à l’exode rural connu au siècle précédent, est en train de laisser place à l’accueil d’un exode urbain, qui permet d’envisager l’avenir avec sérénité.

La rue Paul Barreau, jadis centre de commerces, retrouve des couleurs et continue sa mue : des maisons en ruines sont remplacées par une halle en bois, des commerces rouvrent, une pharmacie moderne y sera bientôt installée ; à nouveau, le quartier respire la vie ! La  cité  va de l’avant et montre qu’elle a du caractère !

D’autres quartiers ne sont pas en restes : l’ancien immeuble EDF de la rue des moulins accueille une entreprise de formation pour les artisans ; une crèche vient de naître au quartier Henri Bachelin. Une entreprise d’architectes s’installe route de Narveau.

L’office de tourisme vous proposera les guides nécessaires à l’exploration des nombreux sentiers de randonnées, pédestres, à vélo, à moto ou à cheval ; une découverte paisible de la nature accueillante qui entoure la ville.

La commune est aussi devenue un lieu de résidence pour les artistes : photographes, peintres, sculpteurs ouvrent leurs ateliers, et leurs boutiques. Les festivals de musique : festival « C » et festival de la cour Denis, la course de côte de Narveau, des expositions, les rendez-vous réguliers de Jazz-Club local.

Autant de manifestations qui confortent l’humanité et  la convivialité de la ville, et qui vous pousseront sans doute à découvrir Lormes, une cité de caractère qui s’offre à vous, en toute sincérité : Lormes n’attend que vous !

La mairie
L’épicerie

Les 5 points remarquables

Marché couvert et Bains douches

En 1934, pour la réalisation des bains-douches traitée à part de la réalisation du marché-couvert, M. Roger Meyer de Corbigny est reconnu adjudicataire des travaux de construction des bains-douches de la ville de Lormes : 10 cabines sont créées, 6 dédiées aux douches et 4 munies de baignoires. Hommes et femmes sont dans deux sections séparées ; au fond de chacune un water est installé. L’ensemble des bains-douches de style at-déco est en céramique blanche de très belle qualité, encore intacte. Une verrière laisse passer abondamment la lumière et des lucarnes s’ouvrent par un système de manivelle lorsque la buée devient envahissante, ce qui est le cas dès 3 ou 4  cabines occupées en même temps. Un-e employé municipal délivrait les tickets à l’entrée, vendait aussi savonnettes et gels de bain, et louait des serviettes. Ce lieu est dédié actuellement à des manifestations culturelles.

L’Église Saint Alban

On vit tomber la vieille église du XIIè siècle (peinte par Corot) , en janvier 1865. Sous la direction de l’abbé Jean-Baptiste Bion, après six ans de démarches pénibles, Monseigneur Forcade, Evêque de Nevers, bénit la première pierre ; les travaux du nouvel édifice marchèrent fort rapidement, si bien que Mgr Forcade revint le 3 octobre 1866 « consacrer la petite cathédrale ». Ce même jour, le Maire Tardy tint à souligner que l’union de tous les habitants de Lormes a permis cette belle réalisation. Succédant à l’ancienne église, elle est de style néo-roman-byzantin. De l’extérieur, on l’aperçoit à des kilomètres à la ronde car elle domine un vaste panorama, sur la montagne Saint-Alban dont elle tire son nom. L’intérieur en est très attrayant, sobre et bien ordonné : « L’élégance de ses piliers supportant une voûte plein cintre qui rappelle incontestablement les édifices romans des XIIè et XIIIè  siècles. Les chapiteaux admirablement sculptés retiennent l’attention.» Description du peintre Jean Deroubaix dans la plaquette éditée à ce sujet en 1995 par la commune de Lormes.

La Chapelle dite du Vieux Château

Dans le bourg se trouve l’ancienne chapelle castrale du Vieux Château, dédiée à Notre-Dame-de-Bon-Secours. Contemporaine du Vieux Château, elle date du XIIè siècle, et fut remaniée aux XVIè et XIXè siècles. Les jardins cultivés qu’elle jouxte et les maisons limitrophes sont construites sur les anciens fossés. Elle fut restaurée en 1981-1982 au niveau de la toiture ; elle paraît bien sombre lorsqu’on y pénètre. Il faut gravir 5 marches pour entrer dans cet édifice rustique de 9,20m x 6,30m, qui vous invite au recueillement ; malheureusement son état intérieur actuel ne permet pas qu’elle puisse rester ouverte à demeure. Un programme de restauration est en court en 2023, intégré au projet de développement local, c’est un lieu important dans le cadre de la vie communale, d’autant plus que les derniers sondages des parois intérieures ont permis de découvrir des fresques datant du XVIIè siècle, qui se doivent d’être sauvegardées.

Le canon et son point de vue

Près du canon on découvre le sud de la ville. Cette pièce d’artillerie serait à Lormes depuis la révolution de 1830. Une deuxième pièce était située face à la chapelle de l’hôpital, et a explosé en Juillet 1912, sans doute trop bourrée de mottes de terre ! Henri Bachelin, dans Vieilles Images, décrit le 14 juillet de manière pittoresque : « On y voit que bleu blanc rouge. On y sent que la poudre. C’est positif. Le canon pète la veille, à la tombée de la nuit ; il pète le matin. Ca nous, donne une idée des guerres, des révolutions, du pauvre monde qui se laisse massacrer. Ca n’est pas que notre canon soit bien dangereux : les gars ne le bourrent que de mottes de gazon, mais dame ! Les deux tilleuls des Promenades, qui sont juste en face n’en mènent pas large. Le canon ne les rate pas. Il tire sur eux comme à mitraille. Heureusement que ça n’est que du gazon.  »

Mont La Justice

Depuis 1355, pour la justice rendue pour le baillage de Lormes-Châlons, les sentences criminelles s’exécutaient sur « une montagne conique, qui s’élève au nord de la ville, encore nommée aujourd’hui Montagne-de-la-Justice », ou était dressé un gibet. Une anecdote nous est transmise par l’abbé Baudiau : en 1754 deux Lormois profondément scélérats, Flanquet et Santerreattaquèrent et assassinèrent lâchement une pauvre femme de campagne. Reconnus comme coupables de ce crime, ils furent condamnés par le juge criminel de Lormes-Châlons, au dernier supplice, qu’ils subirent sur le mont de la Justice.
De nos jours le gibet a laissé place à des tables de lectures qui permettent d’avoir un point de vue magnifique sur tout l’ouest de la commune, à plusieurs dizaine de kilomètres à vol d’oiseau.

À faire

Lormes fait partie du grand stade naturel qu’est le Morvan ! Au coeur de la cité vous pouvez pratiquer diverses activités sportives :

Moulin du Bois
  • Parcours santé à l’étang du Goulot,
  • Escalade dans les Gorges de Narvau,
  • Mais aussi plusieurs départs de boucles depuis le parking du camping à l’étang du Goulot
  • Circuits VTT

À vivre

La promotion de la Culture fait partie de notre patrimoine immatériel. Tout au long de l’année « Lormes s’active » via des festivals de musique, de théâtre mais aussi des journées et soirées thématiques correspondant à l’envie des habitants et visiteurs et permettant de mixer toutes les générations.

  • Fête de la Musique en juin
  • Festival C en juillet
  • Festival de la Cour Denis en juillet
  • Course de côte en juillet
  • Portes Ouvertes des Ateliers d’Artistes en août
  • Marché de Noël en décembre

À voir

  • Eglise St Alban (inscrite à l’I.S.M.H) sur le Mont du même nom, dotée de 36 vitraux et 82 chapiteaux.
  • Chapelle de Vieux Château, dernier vestige de notre château, située dans le quartier du même nom, le plus ancien de la cité.
  • Panorama du Mont La Justice (470m d’altitude) et ses tables de lectures de paysage qui doit son nom au fait que la Justice y était rendue autrefois.
  • Gorges de Narvau, site naturel classé,  appréciées pour sa cascade, son sentier pédestre de 1.5km et ses rochers d’escalade
  • Etang du Goulot, plébiscité par les familles car sa plage est en pente douce, à proximité d’une aire de jeux pour les jeunes enfants.

Gorges du Narvau

Spécialités

  • Rosette, jambon du Morvan, tourte morvandelle, gâteau « le Lormois »
  • Miels du Morvan chez les apiculteurs de la commune
  • Marchés le jeudi matin et samedi matin

Coordonnées de différentes associations locales qui œuvrent pour le Patrimoine

  • Assoc de Sauvegarde du Patrimoine (bâti)
  • Assos Henri Bachelin & Pierre Malardier (culturel)
  • Lormes en fêtes (manifestations et costumes anciens)

Parcours idéal pour visiter la commune  

En été, des visites commentées de la ville sont organisées par l’Office de Tourisme.

Personnages et Hommes célèbres

  • Jean-Baptiste Corot
  • Henri Bachelin
  • Pierre Malardier
  • Elie-France Touchaleaume
  • Paul BarreauPaul Pozzi

Actions à destination de la jeunesse

  • Visite de Lormes avec Godefroy le lormois (version papier et version numérique)
  • Ateliers, en saison, avec les artistes de Lormes
  • Adosphère ; échanges collégiens entre Lormes et Ulmen ; Club des jeunes (existant et à venir)