Coupé d’azur billeté d’or au lion naissant d’or, armé et lampassé de gueules, et d’argent chargé de trois flammes de gueules
Habitants : 5550 Graylois
Située au sud-ouest de la Haute-Saône, aux confins de la Bourgogne et de la Franche-Comté, la ville de Gray bénéficie d’une position centrale par rapport à Dijon, Dole, Langres, Besançon et Vesoul.
Dès le XIè siècle, on constate la présence d’un bourg castral, possession des ducs de bourgogne, sur les rebords du plateau graylois, et d’une ville basse en bord de Saône.
Fortifiée dès le début du XIIIè siècle, la ville se développe sous l’impulsion d’Othon IV époux de Mahaut d’Artois (Hôpital, université…) puis de Jeanne de Bourgogne qui fondera une corporation de marchands et reconstruira la ville après l’incendie de 1324.
La ville et ses remparts sont détruits par Louis XI en 1479. Le XVIè siècle est un véritable âge d’or pour la ville, grâce au dynamisme du commerce fluvial et à la présence continue d’une élite politique qui gravite des Flandres à la Comté. La Renaissance rayonne, l’église est reconstruite, l’Hôtel de ville achevé, Charles Quint installe à Gray son prévost Gauthiot d’Ancier.
À l’inverse, le XVIIè siècle sera austère, religieux et désastreux, largement éprouvé par la guerre de dix ans et celle qui s’achève par l’annexion de la Franche-Comté au Royaume de France. De nombreux couvents s’établissent. L’arrivée en 1613 de la statuette de « la Vierge à l’enfant » sculptée dans un morceau de chêne miraculeux attire de nombreux pèlerins.
Pierre Fourier de Mattaincourt, fondateur de la congrégation Notre Dame, arrive à Gray en 1636. Il y meurt en 1640 et est béatifié en 1730. Grâce à ces deux évènements la renommée spirituelle de la ville ne fait que s’amplifier.
Le XIXè redonne à Gray sa prospérité avec la construction de l’hôpital, de la caserne. L’essor économique se concrétise par l’aménagement des quais et la reprise du commerce fluvial, l’organisation du centre ferroviaire, le développement des quartiers du bas de la ville avec la construction de chais, d’entrepôts à grain et de moulins.
Le développement de la culture s’affirme à Gray par la construction de la bibliothèque et du théâtre.
La ville possède un patrimoine architectural de qualité, dont les plus anciens monuments datent du XIVè siècle. Sa position privilégiée sur la Saône est propice au développement du tourisme fluvial et du cyclotourisme.
À voir
Le musée Baron Martin
Installé dans le château, propriété des ducs de Bourgogne puis de la famille royale française, le musée présente une collection variée d’objets : gallo-romains, tableaux flamands et hollandais du XVIè siècle, français des XVIII et XIXè siècle, mobiliers anciens. Des expositions temporaires accueillent de prestigieux noms, de Goya à Dali.